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Philosophie des Sciences...

Validité des hypothèses Le problème se pose ici de la validité de certaines hypothèses toujours utilisées par certains chercheurs, alors que d’autres les contestent. Nous discutons les hypothèses sur lesquelles elles on été émises et lorsqu’elles sont incorrectement validées nous en proposons de nouvelles.. Tel est le cas de la génétique du comportement, modèle remontant aux travaux de Fisher en 1918 et repris par de nombreux chercheurs actuels, tant en génétique qu’en démographie et dans de nombreuses sciences sociales. Un article rédigé avec Atam Vetta en 2003 discute les hypothèses sur lesquelles il est basé et qui ont été reprises par ces chercheurs sans réelle discussion. Nous montrons que le modèle polygénétique de Fisher et Wright, qui utilise également le concept d’héritabilité, est basée sur l’hypothèse que les différents gènes connaissent une ségrégation indépendante : nous savons maintenant qu’elle n’est pas vérifiée. Nous montrons également de nombreux autres problèmes liés à ce modèle. Nous proposons de nouveaux concepts : un de ceux-ci serait la valeur d’espèce d’un gène, in autre celui de gènes régulateurs. La génétique moléculaire est aujourd’hui la clé pour vérifier ces hypothèses. En paléodémographie également les modèles en place pour évaluer la structure par âge des populations sans état civil, l’on ne dispose que d’indicateurs biologiques, sont loin d’être satisfaisants. Un article rédigé avec Henri Caussinus pour population en 2010 (Estimer l’âge sans le mesurer en paléodémographie), montre clairement les problèmes rencontrés par ces méthodes. Nous proposons alors une méthode pleinement bayésienne, qui s’insère dans un contexte statistique clair qui permet de valider correctement ses propriétés théoriques. La comparaison avec les méthodes antérieurement utilisée, à l’aide de simulations et d’application à des données observées, montre clairement les avantages de cette nouvelle méthode. Des travaux plus poussés réalisés avec le paléodémographes Isabelle Séguy et Luc Buchet viennent confirmer sa validité
Validité des hypothèses
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Validité des hypothèses
Validité des hypothèses Le problème se pose ici de la validité de certaines hypothèses toujours utilisées par certains chercheurs, alors que d’autres les contestent. Nous discutons les hypothèses sur lesquelles elles on été émises et lorsqu’elles sont incorrectement validées nous en proposons de nouvelles.. Tel est le cas de la génétique du comportement, modèle remontant aux travaux de Fisher en 1918 et repris par de nombreux chercheurs actuels, tant en génétique qu’en démographie et dans de nombreuses sciences sociales. Un article rédigé avec Atam Vetta en 2003 discute les hypothèses sur lesquelles il est basé et qui ont été reprises par ces chercheurs sans réelle discussion. Nous montrons que le modèle polygénétique de Fisher et Wright, qui utilise également le concept d’héritabilité, est basée sur l’hypothèse que les différents gènes connaissent une ségrégation indépendante : nous savons maintenant qu’elle n’est pas vérifiée. Nous montrons également de nombreux autres problèmes liés à ce modèle. Nous proposons de nouveaux concepts : un de ceux-ci serait la valeur d’espèce d’un gène, in autre celui de gènes régulateurs. La génétique moléculaire est aujourd’hui la clé pour vérifier ces hypothèses. En paléodémographie également les modèles en place pour évaluer la structure par âge des populations sans état civil, l’on ne dispose que d’indicateurs biologiques, sont loin d’être satisfaisants. Un article rédigé avec Henri Caussinus pour population en 2010 (Estimer l’âge sans le mesurer en paléodémographie), montre clairement les problèmes rencontrés par ces méthodes. Nous proposons alors une méthode pleinement bayésienne, qui s’insère dans un contexte statistique clair qui permet de valider correctement ses propriétés théoriques. La comparaison avec les méthodes antérieurement utilisée, à l’aide de simulations et d’application à des données observées, montre clairement les avantages de cette nouvelle méthode. Des travaux plus poussés réalisés avec le paléodémographes Isabelle Séguy et Luc Buchet viennent confirmer sa validité